Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, savait que des membres de son caucus avaient entrepris de pourparlers avec des députés du Parti libéral afin de conclure un pacte de non-agression électorale. Mais il assure qu'il n'a jamais cautionné une telle stratégie.

«Je suis au courant qu'il y a eu des approches par ces personnes, mais j'ai toujours dit qu'il n'en était pas question», a déclaré M. Legault, vendredi, lors d'un point de presse à Québec. 

La Presse rapportait vendredi qu'une poignée de députés caquistes ont proposé aux libéraux de ne pas présenter de candidats dans leurs circonscriptions afin d'aider à leur réélection. En retour, ils se seraient engagés à ne pas attaquer le PLQ durant la campagne électorale.

L'ancien président de la CAQ, Mario Charpentier, était au coeur des pourparlers, comme l'était le député libéral beauceron Robert Dutil. Jacques Duchesneau (CAQ) et Guy Ouellette (PLQ), deux anciens policiers, ont également eu des discussions sur une possible alliance. 

«Ce sont des discussions de corridor, a dit François Legault. Pour moi, il n'est pas question, il n'a jamais été question et il ne sera jamais question qu'il y ait une alliance soit avec le PQ, soit avec le Parti libéral.»

Jeudi, deux lieutenants de François Legault, les députés Gérard Deltell et Stéphane Le Bouyonnec, ont affirmé ne pas vouloir former une alliance avec le PQ, mais n'ont pas fermé la porte un pacte avec le PLQ.