Ce n'est pas tant le nombre d'élus, le 7 avril, qui permettra de mesurer le succès de la campagne d'Option nationale, mais bien les avancées de l'option souverainiste que le parti souhaite effectuer en discutant avec les citoyens un peu partout dans la province.

Le chef d'Option nationale, Sol Zanetti, a précisé en entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne, depuis Gatineau, lundi, qu'il souhaitait d'abord et avant tout donner aux Québécois «le goût de se donner un pays».

Pour M. Zanetti, il demeure évident qu'Option national est le seul parti à s'engager clairement à faire l'indépendance dès un premier mandat, contrairement à «l'attentisme» et aux «compromis» qui sont, selon lui, les modes d'accès à l'indépendance du Parti québécois et de Québec solidaire depuis longtemps.

Le chef d'Option nationale rappelle par ailleurs que les moins de 36 ans ne se sont jamais prononcés au sujet de l'indépendance, dont on a arrêté de faire la pédagogie depuis le dernier référendum, en 1995. Il affirme obtenir une écoute «extrêmement positive» des citoyens, principalement des jeunes, lorsque les membres du parti font la promotion de l'indépendance dans la province, ce qui leur donne une grande confiance de pouvoir faire redémarrer le mouvement.

Option nationale prévoit par ailleurs annoncer, à partir de la semaine prochaine, des candidatures dans chacune des 125 circonscriptions du Québec, ce qui constitue, selon M. Zanetti, un «développement extrêmement rapide» pour une organisation qui n'existe que depuis un peu plus de deux ans.

M. Zanetti est confiant quant aux résultats qu'il obtiendra lui-même dans Jean-Lesage, où il se présente, affirmant que «la région de Québec est très réceptive au message» du parti.

«Les Québécois sont très surprenants, je pense qu'on l'a vu en 2011 (aux élections fédérales). Ils sont capables d'avoir des comportements imprévisibles, alors on va se fier là-dessus», a-t-il lancé.