Il n'y aura pas de débat en anglais. Pauline Marois préfère débattre seulement dans la langue officielle du Québec, le français, comme ce fut le cas lors des précédentes campagnes électorales.

La proposition émanait de médias anglophones (The Gazette, CBC, CTV, Global et CJAD), qui voulaient organiser un débat de 90 minutes à la télévision et la radio.

«Je suis capable de parler anglais, je crois que j'ai amélioré mon anglais, mais je ne pense pas que je serais à l'aise dans un débat pour expliquer mes positions précises. Je ne crois pas que cela serait utile pour les Anglo-Québécois. Mais je suis capable d'avoir un dialogue avec eux. Je l'ai prouvé dans le passé, et je continuerai de le faire dans le futur», a expliqué en anglais la chef du Parti québécois (PQ) en conférence de presse jeudi.

Le Parti libéral et Québec solidaire avaient accepté l'invitation des médias anglophones, et la Coalition avenir Québec s'était montrée intéressée.

Le consortium formé par Radio-Canada et Télé-Québec propose d'organiser le débat national le jeudi 20 mars. On ne sait pas si TVA se joindra au consortium. Le réseau voulait organiser à nouveau une série de face-à-face, comme en 2012, mais le PQ a refusé la formule.