Même si le Parti québécois n'est pas reporté au pouvoir, l'organisme Québec inclusif qui s'oppose fermement à la charte de la laïcité du PQ entend poursuivre ses activités.

Son président, l'avocat Rémi Bourget, explique que ce débat sur la charte a laissé des «plaies vives» dans la population et qu'il faudra réparer «les pots cassés». Il accuse le gouvernement péquiste sortant d'avoir causé des «dommages» qu'il faudra des années à réparer.

Me Bourget souligne notamment que plusieurs femmes musulmanes qui portent le voile ont vécu l'horreur depuis quelques mois, étant souvent insultées et même agressées dans les lieux publics. Il estime qu'un rapprochement devra être fait rapidement.

Durant la campagne électorale, Québec inclusif a effectué une tournée pour animer des discussions à propos de la charte de la laïcité, dans plusieurs villes du Québec.

Rémi Bourget a dénoncé l'intention du Parti québécois de recourir à la clause dérogatoire pour soustraire son projet de charte du contrôle des tribunaux. Selon lui, en annonçant un tel recours, le PQ a admis que sa charte «viole bel et bien les droits fondamentaux des Québécois».