François Legault accuse Pauline Marois et Philippe Couillard de « bâtir des drames » au sujet du vote d'étudiants des autres provinces. Il fait confiance au Directeur général des élections (DGEQ) pour déterminer s'ils peuvent obtenir le statut d'électeur.

Des candidats du Parti québécois ont dit craindre que les élections soient «volées par des gens de l'Ontario ». Quant à Philippe Couillard, il juge que l'inscription de ces électeurs constitue une « bonne nouvelle ».

Le chef de la Coalition avenir Québec les renvoie dos à dos, les accusant de faire de la « petite politique ».

« Mme Marois est désespérée et M. Couillard est toujours dans le complot des souverainistes, a-t-il ironisé. On est dans les vieux drames. »

M. Legault juge que le DGEQ a tous les outils pour faire appliquer la loi. Et il ne doute pas de sa rigueur, lui qui a vu trois de ses candidats déclarés inéligibles à cause d'irrégularités dans leurs dossiers de candidatures.

« J'ai confiance au DGEQ. De la manière que j'ai vu qu'il gérait les affaires, il a l'air pas mal pointilleux », a-t-il lancé en boutade.

La loi prévoit qu'un étudiant doit être domicilié au Québec depuis au moins six mois pour avoir le droit de vote. Or, la notion de «domicile» est floue. Un Ontarien qui étudie à l'Université McGill, par exemple, doit démontrer que le Québec est son «principal établissement».

La chef du Parti québécois, Pauline Marois, s'est montrée ouverte à modifier la loi électorale afin de la clarifier. Elle a refusé de dire, comme ses candidats, que l'élection risque d'être «volée».