Un sondage Ipsos-CTV confirme la tendance : les libéraux de Philippe Couillard distancent le Parti québécois dans les intentions de vote générales, mais ont encore du retard du côté des francophones.

Après répartition des indécis, le Parti libéral du Québec recueillerait l'appui de 37% des Québécois, contre 32% pour le Parti québécois, si des élections avaient lieu aujourd'hui.

Toujours selon l'étude commandée par le réseau CTV, la Coalition avenir Québec et Québec solidaire ferment la marche avec respectivement 16% et 10% des intentions de vote.

Du côté des francophones, 38% d'entre eux appuieraient les troupes de Pauline Marois, contre 29% du côté des libéraux. Presqu'un francophone sur cinq (18%) penche du côté de la CAQ, alors que 12% d'entre eux appuieraient Québec solidaire.

Le sondage a été effectué du 14 au 18 mars auprès de 810 internautes québécois. Les résultats ont été pondérés pour assurer une bonne représentativité de la population. Selon la maison de sondage, un échantillon non-probabiliste utilisant le même échantillon aurait une marge d'erreur de 4%.

PKP, cadeau empoisonné?

Le coup de sonde semble aussi confirmer que l'arrivée de Pierre Karl Péladeau dans l'équipe de Pauline Marois n'a pas eu l'effet escompté par les stratèges péquistes.

Si les répondants sont divisés presque également quant à savoir si son entrée en politique est une bonne chose, seulement 11% d'entre eux affirment que cela les portera davantage à appuyer le Parti québécois. Pour 26% des Québécois, c'est le contraire : l'association entre M. Péladeau et Pauline Marois les rendra moins enclins à appuyer la formation politique.

Sur la question de la souveraineté, le sondage Ipsos-CTV en vient à la conclusion que moins d'un Québécois sur cinq (18%) croit que le PQ «devrait» tenir un référendum sur la souveraineté s'il forme le prochain gouvernement. Parmi les électeurs péquistes, la proportion augmente à 40%.