Une partie des employés de Québecor pourrait vouloir plaire à Pierre Karl Péladeau en sachant qu'il reviendra à la tête de l'entreprise après son passage en politique, a fait valoir François Legault, en milieu d'après-midi.

Le chef caquiste continue à frapper sur ce clou politique pour une troisième journée consécutive.

«Ça n'a pas de bon sens. Ça n'a pas de bon sens que le propriétaire qui a à peu près la moitié des médias au Québec soit en campagne électorale. Ça n'a juste pas de bon sens», a lancé M. Legault. «On va continuer de le dire, ça n'a juste pas de bon sens. C'est un manque de jugement de la part de Mme Marois.»

La situation est intenable et M. Péladeau doit absolument vendre ses actions s'il souhaite faire de la politique, a réitéré le chef caquiste.

Selon la Coalition avenir Québec (CAQ), la fiducie sans droit de regard n'est pas suffisante pour assurer l'indépendance des médias de Pierre Karl Péladeau.

«Je trouve ça malheureux pour les journalistes de Québecor de les mettre dans une situation où Pierre Karl Péladeau affirme qu'il pourrait redevenir patron de Québecor», a fait valoir M. Legault. «Il va y avoir des journalistes - la majorité probablement - qui vont dire que ça ne les dérange pas, s'il le faut, de perdre leur job. [...] Mais pourquoi leur faire subir ça.»