Les élèves et les étudiants du Québec n'ont pas d'école mardi, jour des élections. Les premiers parce que plusieurs écoles sont transformées en bureaux de vote et les seconds, pour leur permettre d'aller voter.

La Loi électorale prévoit que les écoles primaires et secondaires constituent l'un des premiers «bassins» pour établir les endroits de vote, explique Denis Dion, du bureau du Directeur général des élections.

«Nous ne voulons pas de cohabitation entre les élèves et les électeurs. Nous préférons que l'école soit vide», indique M. Dion.

Dans la majorité des cas, les services de garde demeurent toutefois ouverts. «Il est plus facile de limiter l'accès à certains locaux à des enfants du service de garde qu'à l'ensemble des élèves qui fréquentent une école», justifie M. Dion.

La plupart des commissions scolaires ont transformé la journée de cours de mardi en journée pédagogique. Les enseignants et le personnel de l'école doivent néanmoins se présenter au travail.

Les cours seront repris ultérieurement, à un moment qui reste encore à déterminer pour plusieurs. À la Commission scolaire de Montréal (CSDM), une note interne a laissé entendre que cette journée pourrait être reprise le 25 juin, ce qui a suscité du mécontentement.

«Ce ne sera pas le cas», assure le porte-parole de la CSDM, Alain Perron. Il précise que les commissaires devront statuer sous peu sur la date de reprise des cours.

Dans les cégeps et les universités, les cours sont également suspendus mardi. La Loi électorale prévoit que les cégépiens et les étudiants en âge de voter doivent pouvoir le faire.

Pour certains établissements qui ont connu une grève étudiante et qui ont l'obligation de terminer le trimestre d'hiver d'ici la fin de septembre, cette journée de congé supplémentaire ajoute au casse-tête. Plusieurs ont choisi de reprendre les cours un samedi.