La candidate du Parti québécois dans Mégantic, Gloriane Blais, brillait par son absence lors du rassemblement régional des candidats péquistes vendredi. À l'extérieur du pays depuis le 21 juillet, Mme Blais revient aujourd'hui dans sa circonscription afin de travailler sur sa campagne électorale, quatre jours après le déclenchement des élections.

Alors que son confrère Réjean Hébert confiait en premier lieu que Mme Blais était à l'extérieur du pays pour des raisons personnelles, l'agent de liaison du PQ en Estrie, David Lacoste, laissait croire qu'elle se trouvait dans sa circonscription et que pour des raisons personnelles, une fois de plus, elle ne pouvait être présente à la conférence de presse. Plus tard dans la même discussion, il se rétractait, confirmant que la candidate avait effectivement quitté le pays.

En après-midi, il a été possible d'entrer en contact avec Mme Blais, qui admettait être partie le 21 juillet dernier, voulant profiter des vacances de la construction.

«Bien des gens prennent leurs vacances durant les deux semaines des vacances de la construction, dit-elle sans vouloir préciser où elle se trouvait. Il est vrai que cette conférence était importante et au mois d'avril, nous avions déjà planifié tenir cet événement deux jours après le déclenchement des élections. Par contre, je n'avais pas prévu que Jean Charest annoncerait la tenue des élections le 1er août. Rappelons que c'est à lui que revient la décision et qu'il demeure toujours difficile de prévoir le coup.»

Gloriane Blais prétend toutefois que depuis mercredi, elle travaille en étroite relation avec son équipe dans le but de préparer la campagne.

«Je suis à l'extérieur, mais il ne faut pas penser que je suis au casino. Je prépare ma campagne et je travaille fort. Avant mon départ, nous n'avions pas la certitude que des élections seraient déclenchées», souligne-t-elle.

Gloriane Blais assure qu'elle sera présente lundi prochain dans sa circonscription afin de lancer officiellement sa campagne en matinée.

«J'ai tenté de prendre l'avion avant samedi, mais les coûts étaient très élevés. Je prendrai donc l'avion à la date prévue, soit samedi (aujourd'hui). À mes yeux, il s'agissait du choix le plus logique. Les électeurs n'ont pas à être inquiets», précise-t-elle.