Les affrontements du printemps dernier au plus fort du conflit étudiant ont incité l'ex-policier Robert Poëti à accepter l'offre du Parti libéral de porter ses couleurs, dans Marguerite-Bourgeoys.

«Les valeurs d'intégrité, de démocratie et de paix sociale m'animent toujours comme citoyen, et c'est la raison principale de mon saut en politique», a lancé M. Poëti, aux côtés de Jean Charest, à l'occasion de son investiture jeudi soir, à Montréal.

«Tout le monde le matin a le droit de prendre le métro en paix pour aller travailler, tous les gens doivent pouvoir traverser les ponts, et déjà que ce n'est pas facile, sans perturbation. Et nos étudiants doivent pouvoir retourner en classe calmement, sans menace», a-t-il déclaré devant 100 militants.

Selon lui, le gouvernement a pris «les bonnes décisions» pour lutter contre la corruption. «Le Forum économique mondial estime que la corruption accapare 5% du PIB mondial chaque année. Les gens qui pensent que la corruption est nouvelle, québécoise et encore pire libérale se trompent carrément», a-t-il plaidé.

Robert Poëti a travaillé pour la Sûreté du Québec pendant 28 ans. Il a notamment été directeur adjoint au service des mesures d'urgences lors de la crise du verglas et du Sommet des Amériques, par exemple.