Le sort en est jeté. François Legault a voté ce matin à l'école Amédée-Marsan, à L'Assomption. Même si les sondages le placent derrière le Parti québécois, le chef de la Coalition avenir Québec paraissait calme et souriant au moment de déposer son bulletin de vote dans l'urne.

Soirée électorale en direct sur lapresse.ca

«C'est une journée historique, une nouvelle ère qui commence pour mettre de côté les chicanes référendaires. On commence le vrai changement, le ménage et la relance du Québec», a-t-il affirmé dans une brève déclaration aux journalistes.

M. Legault fera une seule apparition publique, ce midi au restaurant Le Château, dans sa circonscription.

Les discours sont terminés, les conférences de presse aussi. M. Legault passera le reste de la journée avec sa femme, ses enfants et sa garde rapprochée. Il travaillera son discours et regardera la soirée électorale dans une salle proche du Centre communautaire Laurent-Venne, où se rassembleront les militants de son jeune parti.

> Le retour de l'homme d'affaires (bilan de la campagne de la CAQ)

M. Legault a terminé sa campagne lundi en parlant d'intégrité et de corruption avec son candidat dans Saint-Jérôme, Jacques Duchesneau, qui deviendrait vice-premier ministre dans un gouvernement caquiste. Pour son dernier sprint, le chef a passé toute la journée dans la région dite du 450, où se joueront les élections, selon lui.

La CAQ martèle depuis sa fondation que les Québécois sont las des «chicanes référendaires». Mais elle en a parlé beaucoup dans les derniers jours de la campagne. Son chef a mis en garde les électeurs contre les «extrémistes radicaux» du PQ qui déclencheraient un référendum par initiative populaire, comme le permettrait le programme de Pauline Marois.

À cause des faibles appuis que reçoit le Parti libéral du côté des francophones, M. Legault estime qu'une victoire de M. Charest est «impossible». Et si la CAQ devait former l'opposition officielle? Il a déjà indiqué qu'il ne serait «pas patient».