Le chef libéral, Jean Charest, estime qu'il sera la seule et unique cible de ses adversaires au débat des chefs de mardi, qui s'annonce selon lui houleux.

«Je n'ai pas d'illusion sur la façon dont le débat va se dérouler et quel sera le ton du débat. C'est moi la cible», a souligné M. Charest, hier à Lévis, en marge du dévoilement du cadre financier des engagements de son parti.

 

«Si je me fie au débat fédéral, ça va être deux heures de tirs sur la cible», a-t-il ajouté. Le débat télévisé entre les cinq chefs fédéraux, début octobre, avait tourné à une série de tirs groupés des quatre adversaires contre le premier ministre sortant, Stephen Harper.

«Ce qui m'inquiéterait en tant que citoyen du Québec, c'est le ton et le langage utilisés par Pauline Marois et Mario Dumont dans les derniers jours, a souligné M. Charest. Je n'ai pas fait beaucoup de campagnes où il y avait autant d'attaques personnelles.» Le chef libéral dit espérer que ses adversaires viennent «défendre leurs idées et leur plan».