Après avoir atteint le déficit zéro, le gouvernement péquiste a triplé le nombre d'admissions pour les infirmières, tant au cégep qu'à l'université, soutient le critique péquiste à la Santé, Bernard Drainville.

Pour le candidat dans Marie-Victorin, s'il est vrai que le gouvernement avait réduit les entrées au moment du déficit zéro - vers 1997-1998 -, il a largement compensé, «ouvrant le robinet de 300%» cinq ans plus tard.

Pauline Marois a fait valoir que lorsqu'elle avait réduit le nombre d'admissions pour les infirmières en 1997, c'est que plusieurs étaient au chômage, selon les représentations de l'Ordre des infirmières. Un rapport préparé par Secor avait incité le gouvernement Bouchard à aller de l'avant, et pas seulement pour des raisons budgétaires.

La Presse rapportait hier que l'un des recteurs invités à stopper la formation d'infirmières, Jacques Plamondon, avait jugé bien cavalière cette décision de Mme Marois. Les recherchistes péquistes ont fait circuler hier que l'ancien recteur ne pouvait être crédible. Pourquoi? Il avait écrit une lettre ouverte aux journaux en faveur du PLC, lors de la dernière campagne fédérale.