Le candidat malheureux à la mairie de Saint-Lambert, Éric Bourbeau, concède la victoire à son rival Philippe Brunet. Défait par seulement 37 votes aux élections de dimanche, il a annoncé jeudi qu'il ne demandera pas un dépouillement judiciaire du vote.

La soirée électorale a été enlevante à Saint-Lambert. M. Bourbeau, fils de l'ancien ministre libéral des Finances et ex-maire de Saint-Lambert, André Bourbeau, semblait sur le point d'être élu. Il s'était forgé une avance de près de 300 voix jusqu'au dépouillement du vote par anticipation. Mais le vent a tournée à la dernière minute et M. Brunet a coiffé son rival au fil d'arrivée par moins de 40 votes.

Éric Bourbeau a passé les derniers jours à analyser les résultats électoraux avant de trancher. Comme il n'y a eu que 148 bulletins de vote rejetés, il n'a pas cru bon d'exiger un nouveau décompte, une procédure judiciaire qu'il aurait dû payer de sa poche.

«Si j'avais eu moins de votes qui me séparaient de mon adversaire, s'il y avait eu plus de bulletins de vote rejetés, ça aurait été plus intéressant, a-t-il indiqué. Faites le calcul : 37 votes, c'est presque un vote rejeté sur quatre qui aurait dû être ressuscité. Et encore, ils auraient tous dû être pour moi.»

Même s'il est déçu du résultat, M. Bourbeau se dit satisfait de son expérience. Nouveau venu en politique, il était le seul des trois candidats à ne pas déjà siéger au conseil municipal de Saint-Lambert.

Philippe Brunet, un courtier en gestion de risque, a remporté la mairie devant Éric Bourbeau et Jill Lacoursière.