La soeur d'un travailleur humanitaire canadien décédé en Haïti à la suite du tremblement de terre de mardi a raconté que son frère avait été attiré par le travail humanitaire parce qu'il pensait que son talent était mieux exploité lorsqu'il aidait les autres.

Samedi, lors d'une entrevue accordée à La Presse Canadienne, Maja Siemienska a confié que Guillaume Siemienski était le rayon de soleil de la famille et qu'il faisait noir sans lui.

Guillaume Siemienski est l'un des deux Canadiens dont la mort a été confirmée très tôt samedi matin par les autorités canadiennes. Natif de Montréal, il était arrivé à Haïti à l'automne 2009. Il y occupait un poste d'agent de développement pour l'Agence canadienne de développement international (ACDI) et était affecté auprès de l'Organisation des Nations unies.

L'autre victime, Hélène Rivard, était une consultante de l'ACDI. Son lieu de résidence n'a toujours pas été précisé.

Mme Siemienska a expliqué que son frère ne voulait pas faire de travail de bureau, qu'il voulait réaliser quelque chose de positif, de concret.

Diplômé de l'Université McGill, M. Siemienski avait une connaissance des langues et des politiques slaves. Il avait également effectué du travail humanitaire à La Haye, Moscou et en Géorgie.

Maja Siemienska a précisé que la famille avait été informée que son frère avait été tué sur le coup, mardi.

Guillaume Siemienski laisse dans le deuil deux fils et sa femme, Maka Cielecka, qui se trouvait, elle aussi, à Haïti lors du séisme.

Selon, Maja Siemienska, la veuve de son frère attend d'être évacuée.