Le lieutenant de Stephen Harper au Québec n'y va pas de main morte pour dénoncer Thomas Mulcair, «l'imposteur dénué de principes», l'«hypocri[te] de luxe» et le «vire-capot» face auquel les Québécois devraient perdre leurs illusions.

Denis Lebel était en tournée médiatique, cet avant-midi, pour attaquer plus férocement que jamais le chef néodémocrate, grand meneur des sondages au Québec.

 «M. Mulcair est prêt à dire n'importe quoi pour atteindre le pouvoir», a dénoncé M. Lebel en entrevue avec La Presse. Il change d'avis au fur et à mesure que [d'anciennes déclarations] sortent et qui ne font plus son affaire.»

M. Lebel a offert en nouvel exemple une déclaration de Thomas Mulcair datant de 1994 et découverte hier par Le Devoir. Il y accusait les syndicats de «jouer directement dans les règles de la démocratie».

Thomas «Mulcair est un opportuniste qui est prêt à n'importe quelle contradiction pour en arriver à ses fins, ce qui inclut de s'allier aux dirigeants syndicaux pour ensuite leur ouvrir les coffres de l'État et embarquer le Canada dans une spirale de hausse de taxes et de déficits permanents», ajoute le ministre dans un communiqué. «C'est dans l'ADN du NPD.»