Gilles Duceppe était dans Hochelaga-Maisonneuve, hier, pour demander à Santé Canada d'approuver le projet-pilote montréalais de Centre d'injections supervisées et vanter les pouvoirs qu'aurait un Québec souverain dans un tel dossier.

La ministre fédérale de la Santé devrait «se tasser du chemin» et donner aux instigateurs du projet l'exemption nécessaire, puisqu'un consensus favorable existe dans le milieu communautaire et policier, selon lui.

«C'est une autre illustration qu'en demeurant une province, on a tout à perdre», a fait valoir M. Duceppe. «Avec un Québec indépendant [...], on n'aura pas à se battre sans cesse avec Ottawa, on va décider nous-mêmes.»