Michael Ignatieff souhaite rester chef libéral après les élections, mais il affirme que son sort est entre les mains des électeurs et des membres de son parti.

«Le Parti libéral est une institution démocratique. C'est un fait, je veux rester. Je veux continuer, je veux gagner ces élections le 2 mai», a-t-il commencé par dire, lors d'un point de presse à Ajax, en banlieue de Toronto, son dernier de la campagne.

«Mais mon sort n'est pas uniquement entre mes mains, a-t-il ajouté. C'est entre les mains de millions d'électeurs canadiens. Et ces élections ne sont pas terminées.»

M. Ignatieff passe la dernière journée de sa campagne à visiter cinq circonscriptions de la grande région de Toronto, toutes représentées à la Chambre des communes par les libéraux ou les conservateurs.

À Ajax, une circonscription libérale à risque, il a livré dimanche matin un message d'espoir aux militants, les incitant une nouvelle fois à travailler d'arrache-pied pour emmener le plus d'électeurs possible à voter libéral lundi.

Après avoir planté des arbres dans un parc quelques heures plus tôt, il a évoqué à quel point la politique et cette campagne avaient été pour lui des activités «inspirantes».

«C'est pour ça que j'ai tant aimé la politique et c'est pour cette raison que j'aimerais continuer», a-t-il dit.

En réponse à une journaliste qui lui a demandé clairement s'il souhaitait rester chef après les élections, il a fait un long détour avant de se faire rappeler la question une seconde fois: «OK, faisons cela de votre manière... Oui!» a-t-il tranché.

«Je veux simplement insister sur ce point et ne pas avoir l'air arrogant», a-t-il ajouté, martelant le fait que la décision restait entre les mains d'«institutions démocratiques».