La campagne électorale fédérale sera officiellement lancée samedi et les chefs de partis ne perdront pas de temps pour se rendre au Québec, qui, avec ses 75 sièges, constituera sans aucun doute un champ de bataille en vue du prochain scrutin.

Dès les premiers jours de leur tournée canadienne, les chefs conservateur et libéral, Stephen Harper et Michael Ignatieff, se rendront dans la Belle Province, où ils espèrent gagner des sièges ou en conserver, selon le cas.

La députation de M. Harper au Québec compte 11 élus, dont la majorité se trouve dans la région de Québec.

Le refus du gouvernement conservateur de financer l'amphithéâtre de Québec pourrait ainsi faire mal au parti, à l'occasion des prochaines élections qui se tiendront vraisemblablement le 2 mai.

Mais les députés conservateurs de la province rencontrés après la chute de leur gouvernement ont refusé de s'en inquiéter, tentant de se montrer confiants.

Du côté libéral, le leader se dirigera lui aussi rapidement vers le Québec. Les libéraux tenteront d'augmenter leur nombre de sièges dans la province, eux qui en comptent 14 alors qu'ils en ont déjà compté beaucoup plus à l'époque des majorités libérales.

Le parti reconnaît qu'il a une «côte à remonter», mais se dit prêt.

Outre le Bloc, qui compte bien augmenter lui aussi sa députation au Québec, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jack Layton, tentera lui aussi de bonifier son caucus québécois, qui pour l'instant ne compte que son chef adjoint Thomas Mulcair, qui représente le comté d'Outremont.