Presque la moitié des étudiantes de l'Université Laval qui ont répondu à une étude disent avoir subi des violences sexuelles dans un contexte universitaire.

C'est ce qui ressort d'une vaste enquête qui s'est intéressée à six universités québécoises. Les résultats propres à l'Université Laval ont été dévoilés lundi et témoignent d'un véritable problème selon les trois chercheuses responsables.

Ainsi, 47% des étudiantes répondantes ont déclaré avoir subi une forme ou l'autre de violence sexuelle, allant de regards offensants (25%) à la tentative d'avoir une relation sexuelle sans consentement (5%). Les étudiants étaient moins nombreux à se dire victimes, mais représentaient tout de même 30% des répondants.

Seulement 14% des victimes ont dit avoir signalé les comportements indésirables.

L'étude a été menée à l'hiver 2016, juste avant une série d'agressions sexuelles dans des résidences de l'Université. Ils ont été 1963 répondants à accepter de participer à l'étude.