Il y a eu de vraies fuites. Il y a eu de faux examens en circulation. Il y a eu de vrais examens en circulation, mais d'épreuves qui avaient déjà été administrées. Il y a eu des canulars. Pas facile, en 2017, de faire passer des examens du ministère à la grandeur de la province.

Jusqu'ici, malgré tous les problèmes survenus, aucune épreuve a dû être annulée et l'examen de mathématiques de 4e secondaire de la séquence Culture, science et technologie aura lieu vendredi tel que prévu.  

Le ministère de l'Éducation a annoncé jeudi qu'un élève de 4e secondaire est passé aux aveux et a admis avoir fait circuler sur les réseaux sociaux des examens du ministère de l'année dernière après en avoir falsifié la date (des examens de mathématiques de la séquence sciences naturelles, de même que des examens d'histoire et de sciences, tous de 4e secondaire).

Le ministère a aussi confirmé par ailleurs que de vrais examens de mathématiques et de vrais examens d'histoire de cette année (toujours de 4e secondaire) ont circulé, mais que ces vraies versions ont été diffusées après que les épreuves aient déjà été passées.

À la dernière minute, le ministère a par ailleurs dû changer de questionnaire d'anglais de 5e secondaire en raison d'un bris de confidentialité au Centre de services partagés du Québec; une autre épreuve de mathématiques de 4e secondaire a aussi dû être changée parce que certains examens avaient été distribués par erreur lors de la première partie de l'examen il y a quelques jours.

Interpellé sur tous ces problèmes, le ministre de l'Éducation Sébastien Proulx a dit mercredi que c'était de fait «une semaine intense», d'autant plus intense qu'il avait déjà prévu par ailleurs tout un feu d'artifices de grosses annonces en cette fin de saison politique.

Pour le reste, le ministre a laissé à ses fonctionnaires le soin d'expliquer ce qui est arrivé.

Par communiqué arrivé en fin d'après-midi, le ministère de l'Éducation a dit trouver cette situation «regrettable puisqu'elle a généré de la confusion et de l'inquiétude chez de nombreux élèves et parents».