Le mouvement «Je protège mon école publique» n'entend pas relâcher sa pression, et reprendra ses chaînes humaines devant les écoles dès le 1er septembre, en cette semaine de rentrée scolaire au Québec.

La porte-parole du mouvement, Pascale Grignon, explique que ce n'est pas «de gaieté de coeur» que la mobilisation sera maintenue, mais bien parce que le système d'éducation publique demeure en péril.

Mme Grignon note que le gouvernement souhaite rassurer tout le monde en parlant de «réinvestissement», surtout dans les infrastructures, mais selon elle, tout n'est pas réglé, bien au contraire.

Par les chaînes humaines, elle souligne que les parents souhaitent démontrer qu'ils demeurent vigilants et comptent bien s'assurer que le gouvernement passe à l'action.

Mme Grignon admet que les montants débloqués pour agrandir les écoles et les rénover sont bienvenus, ajoutant du même souffle que le système d'éducation, «c'est bien plus que du béton».

Pascale Grignon affirme que le manque de financement fragilise grandement le système d'éducation. Elle signale que la «surpopulation scolaire» s'est encore accrue, que le manque d'accès aux services de professionnels pour les élèves est flagrant, et que l'état de vétusté d'un grand nombre de bâtiments reste alarmant.