L'une des plus grandes commissions scolaires du Canada envisage de changer la politique qui exclut temporairement les enfants qui ont des poux, ce qui relance le débat sur la meilleure approche à privilégier pour se débarrasser de ces parasites dans les écoles.

Ryan Bird, porte-parole du Conseil scolaire du district de Toronto, a indiqué que l'administration révisait sa politique parce que les autorités de santé publique ont changé leur position sur l'exclusion des élèves chez qui on retrouve des poux ou leurs oeufs, appelés lentes.

Selon M. Bird, cet examen a commencé après que la Société canadienne de pédiatrie eut réitéré son opinion selon laquelle il n'y a aucune «logique médicale sensée» à obliger les enfants avec des poux à rester à la maison.

Les petits insectes vivent et se nourrissent du cuir chevelu et ils peuvent se propager lorsqu'il y a un contact entre deux têtes.

Les écoles de partout au pays ont différentes politiques sur la présence de ces enfants affectés dans les salles de classe et la possibilité que les insectes se répandent - leur éradication peut parfois être difficile.

Les commissions scolaires à Calgary et à Halifax n'excluent pas les étudiants avec des poux, mais ils encouragent les parents à traiter leurs enfants avant qu'ils ne retournent aux côtés de leurs camarades à l'école.

Dawn Mucci, une mère de trois enfants et présidente de la direction de l'entreprise pour l'élimination des poux Lice Squad, a dû elle-même gérer plusieurs crises de poux dans sa famille et elle croit que tous les élèves affectés devraient rester à la maison pour éviter la propagation du parasite.