Quatre poupons sur 10 reçoivent des services «insatisfaisants» dans les garderies non subventionnées. Telle est l'une des conclusions d'un rapport de l'Institut de la statistique du Québec qui s'est penché sur la qualité des services de garde au Québec et qui a dévoilé ce matin son rapport sur la question.   

Dans les CPE, la qualité des soins dans les pouponnières est jugée «bonne» tandis qu'elle est jugée «acceptable» dans les groupes des enfants de 18 mois et plus.

Dans les garderies non subventionnées, les notes vont de «faibles» à «bonnes».

Parmi les bonnes choses soulignées dans le rapport en matière de CPE, on évoque notamment que les repas sont le plus souvent sains, que les éducatrices sont à l'écoute des enfants et qu'elles établissent des relations interpersonnelles solides avec eux.

La communication avec les parents est aussi très bonne, peut-on lire : à la fin de la journée, les parents savent comment s'est déroulée la journée de leurs enfants et de façon générale, la relation entre les parents et le CPE est constructive.

Par contre, les auteurs du rapport soulignent que des améliorations doivent être apportées à plusieurs égards, notamment en matière de sécurité.

«Le changement de couches n'est pas toujours sain», peut-on lire.

«Les éducatrices ne se lavent pas les mains assez souvent», est-il aussi écrit.

Garderies non subventionnées

Du côté des services de garde non subventionnés, on souligne notamment des lacunes au chapitre des communications avec les parents. Des correctifs devraient aussi être apportés en matière d'hygiène et de sécurité.   

Encore là, on souligne que les éducatrices ne se lavent pas assez les mains lors des changements de couche.

Les auteurs du rapport déplorent aussi que les cours soient souvent mal aménagées.