Après avoir terminé ses vérifications sur les événements qui sont survenus à la Faculté de médecine dentaire de l'Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse, le service de police régional de Halifax conclut qu'aucun acte criminel n'a été commis.

Une controverse y avait éclaté après que des propos misogynes et dégradants, à caractère sexuel, avaient été échangés sur une page Facebook entre 13 étudiants de sexe masculin qui n'ont pas été identifiés.

Jeudi, le service de police a fait savoir que son équipe d'enquêteurs d'expérience en matière criminelle avait terminé l'examen de la page Facebook sur laquelle les commentaires dégradants avaient été échangés. La page a depuis été désactivée.

Le service de police a indiqué qu'il n'y aura donc pas d'enquête criminelle proprement dite dans ce dossier.

L'université avait fini par collaborer avec le service de police, après avoir d'abord exprimé ses réticences à transmettre aux policiers les messages rédigés, au nom de la protection des renseignements personnels touchant ces étudiants.

Finalement, pour tenter d'apaiser la grogne, les 13 étudiants masculins visés, qui sont en quatrième année, ont été séparés du reste de la classe. De même, leurs stages cliniques ont été suspendus _ ce qui pourrait nuire à leurs chances d'obtenir leur diplôme.