Du côté des commissions scolaires anglophones, on se montre ouvert à une réforme des commissions scolaires.

En conférence de presse, hier, David D'Aoust, président de l'Association des commissions scolaires anglophones du Québec, s'est montré disposé à s'asseoir avec le ministre de l'Éducation Yves Bolduc «pour étudier toutes les propositions qui sont de nature à améliorer [le système]».

A priori, M. D'Aoust ne pense cependant pas qu'il y a trop de commissions scolaires anglophones.

M. D'Aoust a rappelé que les anglophones s'intéressent nettement plus aux élections scolaires que les francophones. À la commission scolaire English-Montréal, M. D'Aoust a d'ailleurs souligné que le taux de participation a atteint 21,2% (comparativement à 16,7% en 2007).

Listes électorales

Cela ne signifie pas pour autant que tout s'est bien passé, signale M. D'Aoust. Des centaines, sinon des milliers d'anglophones ont possiblement été privés de leur droit de vote à cause de problèmes de listes électorales, indique-t-il.

«Nous allons demander à rencontrer le directeur général des élections à ce propos», a dit David D'Aoust.

Réélue, Angela Mancini, présidente de la commission scolaire English-Montréal, a dit à la CBC qu'il y avait effectivement eu des problèmes avec la liste électorale du côté anglophone, ce qu'a dénoncé haut et fort toute la semaine son adversaire Anne Lagacé Dowson, candidate défaite à la commission scolaire English-Montréal.