Plus d'un demi-million d'élèves de la Colombie-Britannique devraient savoir d'ici la fin de la journée si leur rentrée scolaire aura finalement lieu la semaine prochaine, après une grève des enseignants qui dure depuis le mois de juin.

La fédération des enseignants de la province demande à ses 40 000 membres de ratifier une nouvelle convention collective avec le gouvernement provincial. Elle devrait dévoiler le résultat du vote jeudi soir.

Des sessions d'étude se tenaient jeudi matin afin que les professeurs en sachent plus sur la proposition qui leur est faite.

Cette entente de six ans comprend une augmentation de salaire de 7,25%, des améliorations aux prestations d'assurance maladie complémentaires et au taux d'enseignants sur appel, un fonds d'éducation pour régler le problème de la taille et de la composition des classes, et un budget rétroactif pour les griefs.

Tara Ehrcke, une enseignante de Victoria, se dit très déçue de cette proposition. Si le contrat est accepté, les enseignants se contenteront de conditions insatisfaisantes, considère-t-elle.

L'avocate en droit du travail Ritu Mahil affirme quant à elle que si les chefs syndicaux recommandent à leurs membres de ratifier la proposition, les enseignants devraient sérieusement l'envisager, car l'entente est possiblement la meilleure qu'ils pouvaient obtenir.