La nouvelle école primaire dans l'est de Repentigny doit être construite sur le terrain inoccupé d'une école primaire anglophone et non dans le parc municipal situé en face, a plaidé la mairesse de Repentigny dans une lettre envoyée mercredi au ministre de l'Éducation, Yves Bolduc.

Le ministre Bolduc l'a répété plusieurs fois cet été: il voulait que le dossier de l'école primaire dans Repentigny soit réglé d'ici le 1er septembre. Comme l'impasse perdure, la mairesse Chantal Deschamps lui enjoint d'intervenir: « Nous vous réitérons l'urgence d'agir et vous demandons, M. le ministre, d'intervenir de façon à ce que les deux commissions scolaires en viennent à une entente », a-t-elle écrit dans sa lettre envoyée mercredi au ministre et obtenue par La Presse.

Au cabinet du ministre Bolduc, on assure qu'une décision sera rendue publique « sous peu ». « Nous sommes encore en pourparlers avec les commissions scolaires », a indiqué vendredi l'attachée de presse du ministre, Yasmine Abdelfadel.

La commission scolaire des Affluents cherche depuis plus d'un an un terrain pour construire une nouvelle école primaire dans Valmont-sur-Parcs, à Repentigny. Comme il n'y a plus de terrain libre dans le secteur, elle a étudié deux possibilités : construire l'école dans le parc Claudel, ou encore sur le terrain inoccupé de l'école anglophone Franklin Hill, située en face.

La commission scolaire anglophone Sir-Wilfrid-Laurier, à qui appartient Franklin Hill, refuse de céder son terrain, parce qu'elle veut notamment aménager un terrain de soccer et se garder de l'espace pour agrandir son école déjà pleine. Quant à la Ville de Repentigny, elle tient mordicus à maintenir l'intégrité du parc Claudel pour protéger ses espaces verts. Plan à l'appui, elle plaide que le terrain de Franklin Hill est assez grand pour accueillir l'école primaire francophone et les projets de l'école anglophone.

Le temps presse: quelque 200 élèves supplémentaires sont attendus dans l'est de Repentigny dès l'an prochain. Le 10 septembre, un comité de travail de la commission scolaire des Affluents se réunira pour discuter des solutions pour les accueillir à court terme, a indiqué le président de la commission scolaire, René Labrie.