La rentrée pourrait être perturbée à l'UQAM.

Les 2000 employés de soutien de l'université montréalaise ont accordé à leur direction syndicale le mandat d'adopter des moyens de pression, au moment jugé opportun.

Par scrutin secret, ces membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ont voté à 93,4 % en faveur du déclenchement de moyens de pression pouvant aller jusqu'à cinq jours de grève.

Les syndiqués sont en négociation avec la direction de l'UQAM depuis plus de 15 mois pour le renouvellement de leur convention collective.

Selon le syndicat, les pourparlers achoppent principalement sur le maintien du pouvoir d'achat des syndiqués.

Martin Larose, conseiller syndical au SCFP, estime que ce qui est sur la table présentement est inacceptable, considérant notamment ce qui a été négocié ailleurs dans le réseau de l'Université du Québec.