Le niveau de scolarité des femmes est en progression au Québec, selon ce que révèle mercredi l'Institut de la statistique du Québec.

Ainsi, depuis le tournant des années 2000, les Québécoises de 25 à 64 ans sont proportionnellement plus nombreuses que les Québécois du même âge à avoir fait des études de niveau universitaire.

En 2012, 32% de ces femmes étaient titulaires d'un diplôme universitaire, contre 27% des hommes.

Les femmes avaient également moins tendance à présenter un profil sous-scolarisé. Seulement 12% des femmes n'ont pas minimalement obtenu un diplôme d'études secondaires, comparativement à 15% des hommes.

Bien qu'elles demeurent sous-représentées parmi les diplômés du secteur professionnel, la proportion de femmes ayant obtenu un tel diplôme a tout de même progressé de 7 à 15% entre 1990 et 2012.

Les données indiquent par ailleurs qu'une grande disparité existe entre les différentes régions administratives du Québec en ce qui a trait au niveau de scolarité.

Malgré des progrès notables réalisés depuis 20 ans, les régions de la Gaspésie-Île-de-la-Madeleine, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec, du Centre-du-Québec et de l'Abitibi-Témiscamingue affichent en 2012 des pourcentages élevés de résidants de 25 à 64 ans non diplômés (entre 22 et 25%).

À l'opposé, les résidants de Montréal, de Laval et de la Capitale-Nationale ont réussi à décrocher un diplôme universitaire dans des proportions de 47, 38 et 34%, respectivement.

La performance de Montréal, où près de la moitié de la population âgée entre 25 et 64 ans détient un diplôme universitaire, s'explique par la forte présence d'institutions universitaires sur son territoire, l'afflux d'immigrants fortement scolarisés et la structure particulière de l'économie de la métropole.

Les données sont tirées d'une compilation spéciale de l'Enquête sur la population active produite par Statistique Canada. Elles ont été analysées de manière plus exhaustive par l'Institut de la statistique du Québec.