La Coalition Avenir Québec (CAQ) qualifie de «farce monumentale» l'attitude du gouvernement Marois dans le dossier des commissions scolaires.

À la veille d'une rencontre entre les dirigeants de la Fédération des commissions scolaires et la première ministre Pauline Marois, la CAQ accuse cette dernière de faire preuve d'une «malhonnêteté intellectuelle crasse».

Le gouvernement pourrait contraindre les commissions scolaires à rembourser aux Québécois une partie des hausses de taxes scolaires décrétées par plusieurs d'entre elles à la suite des compressions budgétaires qui leur ont été imposées.

Selon la porte-parole de la CAQ en matière d'enseignement primaire et secondaire, Nathalie Roy, le gouvernement péquiste joue soudainement aux «vierges offensées», alors qu'il a lui-même «sous-traité» les hausses de taxes scolaires aux commissions scolaires.

Selon la députée de Montarville, Pauline Marois et sa ministre de l'Éducation Marie Malavoy se montrent offusquées, alors qu'elles savaient fort bien comment allaient réagir les commissions scolaires face aux compressions.

Nathalie Roy affirme que le gouvernement péquiste est «hypocrite» et fait de la «petite politique» en tentant de récupérer le dossier, qu'il a lui-même créé, à son profit.

Parallèlement, la CAQ continue de soutenir que le système des commissions scolaires est désuet et qu'il devrait être aboli dans sa forme actuelle.