Les garderies privées envisagent déjà de nouveaux moyens de pression pour convaincre la ministre de la Famille de revoir son plan de compression de 15 millions $.

Sylvain Lévesque, le président de l'Association des garderies privées du Québec (AGPQ), qui regroupe plus de 350 établissements, s'est dit revigoré par la décision des membres de l'autre organisme représentant les éducatrices dans la province.

Les membres du Regroupement des garderies privées du Québec (RGPQ) ont en effet décidé de rejeter l'entente de principe conclue entre leur exécutif et la ministre Nicole Léger la semaine dernière.

Pour M. Lévesque, ce rejet de l'offre gouvernementale signifie que la ministre n'a pas réussi à diviser les éducatrices de la province.

L'AGPQ tiendra une nouvelle assemblée, mardi. De nouveaux moyens de pression seront alors envisagés. Il est notamment question de boycotter les comités sur lesquels les propriétaires de garderies siègent bénévolement au ministère de la Famille. Des manifestations seront aussi organisées avec l'appui des parents la fin de semaine.

Par ailleurs, l'AGPQ envisage de nouvelles journées de grève, mais attend l'avis juridique de son avocat, Julius Grey, avant d'aller de l'avant.

La dernière journée de grève a été assortie d'amendes salées de 800 000 $ imposées par la ministre.