Les services de garde sont perturbés mercredi au Québec. Les garderies privées subventionnées ont décidé de débrayer pour protester contre les compressions de près de 15 millions de dollars imposées par le gouvernement Marois.

Les gestionnaires des garderies disent qu'ils vont puiser dans les journées de congé permises et que les sanctions évoquées la semaine dernière par le gouvernement, pouvant atteindre jusqu'à 5000 $ par jour de grève, ne s'appliquent pas.

Mais la ministre de la Famille, Nicole Léger, maintient qu'ils ne respectent pas les ententes avec le gouvernement.

À l'Assemblée nationale mardi, la ministre Léger a déclaré qu'elle ne voulait pas que les parents soient pénalisés. Lorsqu'elle a été attaquée par la députée de l'Opposition Danielle St-Amand sur la question, elle s'est demandée si le Parti libéral «faisait du favoritisme» envers les garderies privées subventionnées.

Une autre journée de débrayage est prévue le 30 mai prochain.