La décision du gouvernement américain de renforcer les mesures de sécurité pour les visas d'étude internationaux ne devrait pas avoir d'impact sur les Canadiens étudiant au sud de la frontière, affirme un important groupe d'étudiants.

Le département américain de la Sécurité intérieure a ordonné aux agents des services frontaliers de s'assurer que tous les étudiants internationaux arrivant aux États-Unis possèdent un visa d'études.

Ces nouvelles règles surgissent quelques jours après que les autorités américaines eurent admis qu'un étudiant du Kazakhstan, accusé d'avoir dissimulé des preuves pour l'un des suspects de l'attentat du marathon de Boston, avait pu rentrer aux États-Unis en janvier sans disposer d'un visa d'étudiant valide.

Selon Jessica McCormick, de la Fédération canadienne des étudiants et des étudiantes, bien qu'un visa d'étudiant international soit nécessaire pour les Canadiens étudiants aux États-Unis, ils peuvent toujours y entrer en montrant leur passeport.

En vertu des nouvelles règles, les agents des services frontaliers vérifieront le statut du visa des étudiants avant que ceux-ci arrivent aux États-Unis, en utilisant les informations contenues dans les manifestes de vol.

Si ces données ne sont pas disponibles, les agents vérifieront l'état du visa manuellement à l'aide des banques de données nationales.

Il n'était pas possible de savoir si les nouvelles règles auront un impact sur les délais dans les aéroports américains et à la frontière.

Une université de Buffalo, dans l'État de New York, a cependant conseillé aux étudiants détenant des visas canadiens d'ajouter deux heures à leurs déplacements quotidiens.

Dans un courriel envoyé aux étudiants, aux employés et aux professeurs du D'Youville College, Laryssa S. Petryshyn, directrice du Bureau des étudiants internationaux, a indiqué que les changements en matière de sécurité «provoquaient et causeront d'importants retards pour tous les étudiants internationaux entrant aux États-Unis».