La militante indépendantiste et mère de l'école laïque Louise Laurin est morte lundi à Montréal à l'âge de 77 ans.

Artisane de la déconfessionnalisation du système scolaire, la femme a commencé sa carrière comme enseignante et directrice d'école avant de s'engager dans la vie politique. Elle a notamment fondé la Coalition pour la déconfessionnalisation du système scolaire, qui a permis d'obtenir la modification de la Constitution canadienne et la laïcisation du système scolaire.

C'est également à elle qu'on doit le premier service de garde scolaire à la CECM, l'ancêtre de la Commission scolaire de Montréal. Mais ses intérêts dépassaient largement le milieu scolaire. Pour la Société Saint-Jean-Baptiste, dont elle a été la vice-présidente, c'est surtout son engagement «pour un Québec inclusif» qui a marqué sa longue carrière.

Louise Laurin a notamment été la première femme présidente du Mouvement national des Québécoises et des Québécois. Elle a milité lors des campagnes référendaires au Québec, été membre du Comité consultatif des communautés culturelles et du Comité d'accès à l'égalité pour les communautés culturelles, candidate du Parti québécois dans la circonscription d'Anjou et vice-présidente du premier Conseil de la souveraineté.

Un hommage lui sera rendu vendredi en après-midi et en soirée au Complexe funéraire Saint-Denis.