Les universités recevront une compensation moindre que celle qu'elles réclamaient pour l'annulation de la hausse des droits de scolarité. Le gouvernement Marois leur versera 32 millions de dollars.

La Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) demandait autour de 40 millions. Elle s'appuyait sur le plan de financement des universités du gouvernement Charest, qui était basé sur une hausse des droits de scolarité de 325$ pour cette année (1625$ en cinq ans).

Or, les libéraux avaient changé de position depuis et voulaient augmenter les droits de scolarité de 254$ pour cette année (1778$ en sept ans).

Le gouvernement Marois a donc décidé de fixer sa compensation en fonction de cette hausse moins élevée que celle prévue au départ. C'est ce qui explique l'écart entre ce qu'il versera et ce que réclamaient les universités, dit-on à Québec.

En annonçant l'annulation de la hausse des droits de scolarité, en septembre, Pauline Marois avait promis de compenser le manque à gagner des universités. Elle confirmera le montant de la compensation aujourd'hui. Elle dévoilera également la «démarche participative» qui mènera au Sommet sur l'enseignement supérieur, attendu l'an prochain. La CREPUQ n'a pas voulu commenter pour l'instant.