Q: Qu'entend-on par «date butoir» ?

> Question du jour: Que devraient faire les étudiants?

R: C'est une date fixée par certains cégeps et universités. Si les étudiants et élèves ne sont pas rentrés en classe à cette date, les établissements ne peuvent garantir que le trimestre d'hiver pourra être sauvé sans répercussions, notamment sur les vacances estivales.

Q. Est-ce que toutes les universités sont touchées?

R. Non. Tout dépend de la date à laquelle les étudiants ont décrété la grève. L'Université de Montréal et l'Université de Sherbrooke ont fixé le retour en classe pour le 10 avril. L'Université du Québec à Montréal a un scénario qui prévoit un retour le 16 avril pour une fin de trimestre le 3 juin. Par ailleurs, certaines facultés et certains départements n'ont pas été touchés par la grève.

Q. Qu'en est-il des cégeps?

R. La loi prévoit 82 jours de cours et d'évaluation au collégial. Pour le moment, 18 cégeps - sur les 23 toujours en grève - ont voté un débrayage depuis plus d'un mois. Pour ceux-là, le compte à rebours est commencé, et le trimestre risque de se prolonger au-delà du 15 juin, date du début des vacances estivales.

Q. Que risque-t-il d'arriver?

R. L'administration doit s'entendre avec les professeurs sur un calendrier de rattrapage. Certains cours peuvent être condensés, d'autres seront donnés le soir et parfois même le week-end. Cela entraîne toutefois des dépenses supplémentaires.

Q. À qui revient alors la facture?

R. C'est aux administrations des universités et des cégeps de payer les coûts supplémentaires.