Des travailleuses en Centres de la petite enfance (CPE) déplorent l'absence de progrès significatifs dans la négociation de leurs conventions collectives.

Ces membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) oeuvrent dans les régions de l'Outaouais, de Sept-Îles, de la Côte-Nord, des Laurentides et du Bas-Saint-Laurent.

Elles ont décidé de s'adresser jeudi aux parents et aux membres des conseils d'administration de leurs CPE pour les sensibiliser à la stagnation des négociations.

Le syndicat a accepté en décembre de suspendre, jusqu'au 5 février, l'exercice de mandats de grève pour donner toute la place à la négociation.

Louise Labrie, responsable du secteur des CPE pour la FSSS-CSN, affirme que la partie patronale montre peu de volonté à déployer tous les moyens nécessaires en vue de conclure rapidement une entente satisfaisante.

Elle a rappelé que ses membres ont donné de forts mandats de moyens de pression, incluant cinq journées de grève.

Les conventions collectives des travailleuses en CPE sont échues depuis plus de 22 mois.