Des piquets de grève symboliques ont été dressés mercredi matin devant plusieurs des 360 centres de la petite enfance (CPE) où travaillent des syndiquées de la CSN.

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) dénonce ainsi l'absence totale de pourparlers en vue du renouvellement des conventions collectives des quelque 8500 travailleuses qu'elle représente dans les CPE.

Elle avise les parents qu'à défaut d'être entendues, ces travailleuses tiendront le 7 décembre, soit dans une semaine jour pour jour, une journée de grève nationale dans toutes les régions du Québec.

Louise Labrie, représentante du secteur des CPE pour la FSSS-CSN, souligne que les conventions collectives des travailleuses en CPE sont échues depuis plus de 20 mois. Elle déplore que la partie patronale n'ait pas daigné répondre aux demandes syndicales déposées le 15 mars dernier.

Selon Mme Labrie, la partie syndicale ignore donc s'il y a des points en litige puisqu'elle n'a obtenu aucune réponse face à ses demandes, par exemple concernant les vacances ou les jours fériés.

Une rencontre est donc prévue au cours de la journée de mercredi avec des représentants du ministère de la Famille et des Aînés et de certaines associations d'employeurs dans l'espoir de faire avancer les choses.

Louise Labrie croit qu'il est possible d'amorcer un blitz rapide de négociations d'ici Noël afin d'en venir à une entente avant la fin janvier.

Pour leur part, les travailleuses des CPE affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ont décidé il y a trois semaines de renoncer à l'usage prochain de moyens de pression lourds.