La hausse des droits de scolarité entraînera une baisse de la clientèle dans les universités, provoquant à long terme des pertes fiscales variant de 1,1 à 2,4 milliards pour l'État.

C'est ce que soutient la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) dans une note économique dévoilée hier, à l'aube d'une journée de grève qu'ont appuyée plus de 110 000 cégépiens et étudiants du Québec.

La FECQ estime que la hausse des droits de scolarité de 1625$ en cinq ans entraînera une diminution de 4000 à 9000 étudiants dans les universités au cours de la même période.

Ce nouvel argument survient au moment où des milliers d'étudiants se préparent à envahir les rues de Montréal, demain, pour protester contre la hausse des droits de scolarité.