Les responsables de service de garde en milieu familial (RSG) ont transporté leur caravane jusque devant l'Assemblée nationale à Québec, samedi, afin de rappeler qu'elles souhaitent une entente rapide avec le gouvernement.

En négociation avec le gouvernement depuis février pour la signature de leur toute première convention collective, les éducatrices affiliées à la CSN terminaient ainsi une tournée de trois mois à travers le Québec.

Selon les organisateurs, plus de 1000 personnes ont pris part à l'événement. Des éducatrices des quatre coins de la province ont fait le voyage, et des parents se sont aussi joints au rassemblement.

Selon Sylvane Dumais, du comité de négociation syndicale, le rassemblement a atteint sa cible: démontrer au gouvernement que les RSG comptent négocier de bonne foi et que la population québécoise est derrière elles.

Mme Dumais affirme que les pourparlers avec le gouvernement vont bon train et que les parties sont optimistes d'en venir à une entente d'ici la période des fêtes.

Toutefois, les parties en sont à discuter des clauses monétaires, ce qui laisse croire, selon Mme Dumais, que les négociations pourraient se corser.

Les clauses normatives ont été déposées à la fin du mois d'août.

Les responsables des services de garde en milieu familial ont obtenu le droit de se syndiquer en 2009 après une bataille juridique d'une dizaines d'années. Elles sont toujours considérées comme des travailleuses autonomes, mais la convention collective viendra baliser et protéger leur conditions de travail.

La CSN représente environ 2000 RSG à travers le Québec. Quelques 12 500 autres éducatrices sont plutôt affiliées à la CSQ. Les négociations sont menées séparément par les deux centrales.