Les 32 000 professeurs membres de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) peuvent espérer avoir de meilleures conditions de travail à la rentrée puisque le syndicat a conclu vendredi une entente de principe sur les clauses non salariales de leur convention collective.

Selon le président de la FAE, Pierre Saint-Germain, tout le système de l'éducation pourra bénéficier de cet accord qu'il qualifie de «satisfaisant». Selon lui, à partir du moment où l'on aide les professeurs à mieux faire leur travail, les conditions d'apprentissage des élèves sont également améliorées.

La Fédération assure que de nombreux gains ont été réalisés, notamment en regard de la diminution du nombre d'élèves par classe au secteur régulier et à l'accueil. Un ajout substantiel de postes permanents dans les secteurs de l'éducation des adultes et de la formation professionnelle a également été conclu.

M. Saint-Germain croit que les professeurs seront heureux d'apprendre que les choses «commencent à se tasser» et pourront ainsi savoir quel type de climat de travail prévaudra lors de la rentrée scolaire.

Par voie de communiqué, la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, s'est dite très heureuse d'avoir conclu des ententes avec tous les enseignants des commissions scolaires. Selon elle, les élèves méritent d'avoir les meilleures conditions d'apprentissage possibles. Mme Courchesne a ajouté que c'est d'ailleurs un objectif qui a été poursuivi, de part et d'autre, tout au long de ces négociations.

Les détails de cette entente de principe seront présentés pour recommandation à l'ensemble des membres lors d'assemblées générales que tiendront ultérieurement dans chacun des neuf syndicats affiliés à la FAE.

M. Saint-Germain a néanmoins «bon espoir» que les membres du syndicat entérineront l'entente.

Par ailleurs, deux autres ententes de principe ont été conclues dans le milieu de l'éducation sur les clauses non salariales.

Le Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones (CPNCF) s'est entendu avec le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ), qui représente près de 10 900 employés de soutien dans 15 commissions scolaires et le Syndicat des employées et des employés professionnels et de bureau (SEPB-QUÉBEC/FTQ), qui représente près de 4900 employés de soutien des commissions scolaires Marguerite-Bourgeoys et Marie-Victorin.