Un regroupement d'employeurs dans les services de garde condamne la lenteur du gouvernement Charest à clarifier pleinement le nouveau statut des travailleuses des services de garde en milieu familial.

Le 31 octobre dernier, la Cour supérieure avait invalidé la loi québécoise leur interdisant de se syndiquer, une loi qui équivalait à les considérer comme des travailleuses autonomes. Le gouvernement de Jean Charest avait décidé de ne pas interjeter appel, pavant ainsi la voie à leur accès à la syndicalisation.Or, en n'étant plus considérées comme des travailleuses autonomes mais comme des salariées, désormais ces travailleuses des services de garde en milieu familial devenaient du même coup admissibles à l'assurance-emploi et étaient couvertes par la Commission des normes du travail et la Commission de la santé et de la sécurité du travail, par exemple.

Mais il reste encore beaucoup de confusion à ce sujet et de l'incertitude, affirme le Conseil québécois des services éducatifs à l'enfance, qui représente des employeurs.

Le regroupement presse donc le gouvernement Charest de clarifier plusieurs aspects de ce statut des responsables des services de garde en milieu familial, notamment les modalités de leur rémunération.