La chef péquiste, Pauline Marois, a dû une fois de plus, jeudi, réaffirmer que son caucus lui était totalement loyal.

Le caucus péquiste est uni, solidaire et appuie fermement son leadership, a assuré Mme Marois, lors d'un bref point de presse, en marge d'une réunion de ses députés, en matinée.

Elle réagissait à un article du Journal de Montréal qui prétendait, en citant une source anonyme, qu'une dizaine de députés, inquiets de perdre leur siège aux prochaines élections, exigeraient son départ à court terme ou claqueraient la porte si elle refusait de s'en aller.

«C'est une fausse nouvelle», a dit Mme Marois.

«C'est ferme l'appui qu'il y a au caucus. Je le réaffirme ce matin: il n'y a pas de fragilité», a ajouté la chef, cherchant à tuer dans l'oeuf les rumeurs de putsch qui reviennent périodiquement la hanter.

Les dissensions au sein de l'équipe, «c'est derrière nous», a-t-elle assuré, en faisant référence aux députés qui, au cours des dernières semaines, ont exprimé leurs réserves sur son leadership.

Certains des députés associés dans les médias à la fronde contre Mme Marois, ces dernières semaines, ont tenu jeudi à réaffirmer de nouveau leur loyauté envers leur chef.

«Je démens cette nouvelle-là. C'est la surprise totale», a dit le député de Blainville, Daniel Ratthé.

«Pour l'instant, je suis encore membre du Parti québécois. Je suis encore au caucus au Parti québécois. J'ai confiance en Mme Marois et en son leadership pour le moment», a indiqué le député de Masson, Guillaume Tremblay.

«Tout le monde est derrière Mme Marois», a renchéri le député de Berthier, André Villeneuve.