Après 14 semaines, la grève étudiante dans les collèges se résume maintenant à la grande région métropolitaine, avec 8 cégeps touchés à Montréal, 1 à Laval, 2 dans les Laurentides et 3 en Montérégie.

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Il s'agit d'établissements francophones qui ont été parmi les premiers à voter des levées de cours. Contrairement aux universités, les votes se tiennent pour l'ensemble des élèves et non par programmes.

Les directions générales tentent de préparer des scénarios afin de reprendre les cours manqués lorsque la grève prendra fin. En vertu de la loi, chaque trimestre compte 82 jours de cours et d'évaluation et deux trimestres doivent être donnés entre le 1er juillet d'une année et le 30 juin de l'année suivante.

Autrement, une autorisation spéciale du ministère de l'Éducation est requise. Au moins quatre cégeps ont entrepris ce processus pour obtenir l'autorisation de poursuivre le trimestre d'hiver au-delà des vacances estivales, soit le cégep de Saint-Laurent, le cégep André-Laurendeau, le collège Montmorency et le cégep Édouard-Montpetit. À ce jour, 11 ont également annulé leurs cours d'été.

Au plus fort de la grève, lors de la manifestation nationale organisée dans les rues de Montréal le 22 mars, 35 cégeps étaient en grève, pour un total de 115 000 cégépiens.

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