À part quelques oeufs lancés aux policiers, la 16e manifestation étudiante nocturne s'est déroulée sans heurt, mercredi soir.

Elle a aussi attiré moins de manifestants que lors des marches des dernières semaines. Ce sont moins de 1000 protestataires qui, comme chaque soir, se sont réunis à la place Émilie-Gamelin, vers 20h30. Ils se sont mis en route à 21h.

Les opposants à la hausse des droits de scolarité rencontrés durant l'événement sont convaincus que le mouvement ne s'essouffle pas.

«Il y a encore plusieurs actions qui s'organisent. Vendredi, il y aura même une nuit blanche», dit Julie Potvin, une jeune femme qui a terminé ses études en 2009. Son ami, Hugo Bonin, affirme que beaucoup de gens s'ajoutent à la foule en cours de manifestation.

«Nous sommes toujours aussi déterminés. Il n'y a qu'à regarder l'offre qui est rejetée dans toutes les assemblées générales», dit Damien Wand, un étudiant à l'UQAM.

Le cortège s'est arrêté, comme d'habitude, à son point de départ après plusieurs heures de marche. Il était passé 23h30. Une centaine de manifestants ont suivi le groupe jusqu'à la toute fin après avoir zigzagué dans les rues du centre-ville.