Le comédien Alexis Martin a été appréhendé dans le cadre d'une arrestation massive mercredi soir, après une manifestation qui avait tourné au vinaigre.
Selon sa version des événements, l'artiste ne participait pas à la manifestation ce soir-là. Il aurait été pris au piège dans une souricière du Service de police de la ville de Montréal, après y avoir été dirigé par des agents.
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Il affirme avoir été malmené physiquement puis insulté, même s'il n'opposait pas de résistance aux policiers.
«Une policière a fait la lecture de nos droits avec un porte-voix. J'ai été fouillé et menotté avant de monter dans l'autobus du SPVM qui nous a transportés au centre d'enquête. Arrivé sur place, j'ai attendu deux heures dans l'autobus, les mains attachées dans mon dos», écrit Alexis Martin.
«Au poste, vers 4 h 15, prise de photo, papiers d'identification, aucun interrogatoire. Je regrette quelques injures à mon égard. J'ai été libéré vers 4 h 45, avec une contravention de 146 $ en mains.»
Si Alexis Martin affirme ne pas avoir participé à la manifestation étudiante mercredi soir, il a déjà affiché sa solidarité avec les revendications étudiantes.
Pas d'intervention parfaite, dit le SPVM
Au SPVM, on refuse de commenter le cas particulier de M. Martin ou même de confirmer qu'il a été appréhendé.
Si des citoyens se sont retrouvés par inadvertance dans une souricière des policiers, «ils iront contester [leur constat d'infraction]», a affirmé Ian Lafrenière, responsable des communications pour la police montréalaise.
«Comme à chaque fois que les gens ne sont pas heureux du service qui a été rendu, il y a des instances pour s'en plaindre», a-t-il ajouté. «Nous à chaque fois qu'on entend des choses comme ça, on vérifie qu'on a fait notre bon travail aussi. Il n'y en a pas de note de 100 pour cent.»