Le Centre culturel islamique de Québec demande à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de l'aider à renforcer la sécurité de ses mosquées.

Un point de presse a eu lieu à l'hôtel de ville de Québec réunissant des représentants de la communauté musulmane de Québec et des partis politiques de toutes les tendances. « Nous sommes à votre service », a déclaré le maire Régis Labeaume à l'endroit de la communauté musulmane.

Mohamed Labidi, du Centre culturel islamique de Québec, a déclaré que la sécurité des mosquées de Québec avait toujours été importante, mais que celle-ci devra être renforcée. « On va demander l'aide de la GRC pour améliorer notre sécurité », a-t-il dit.

Un appel à la solidarité a été lancé envers la communauté musulmane. « Des gens ignobles ont touché le tissu de la communauté musulmane et c'est tout le tissu de la société canadienne et québécoise qui est touchée. Nous sommes très fiers d'être québécois », a dit un représentant de la communauté musulmane.

Un imposant déploiement policier s'activait toujours aux alentours du Centre culturel islamique de Québec. Le chemin Sainte-Foy restait inaccessible aux voitures et aux piétons près des lieux du drame.

Une demi-douzaine de gerbes ont été posées sur un terre-plein situé tout près, les résidants n'ayant pu accéder au site de la mosquée. 

Maude-Félixe Gagnon, une étudiante est venue porter des fleurs. Elle s'est dite « bouleversée » par les événements de dimanche soir, elle qui fréquente régulièrement des musulmans à son cégep.

« On a répondu à ce qu'on considère être de la haine par de la haine, a-t-elle dit. Je trouve ça épouvantable. On s'attaque à nos frères, à nos soeurs. Le Québec, c'est une terre de liberté. Je ne comprends pas comment on peut considérer que les gens n'ont pas le droit de pratiquer leur religion ici. »