Rien dans le comportement de Guy Turcotte ne laissait présager le drame, ont témoigné plusieurs personnes au procès de l'homme accusé du meurtre des ses deux enfants.

Martin Nolet, un agent d'immeuble, a relaté mercredi les démarches qu'il a faites avec l'accusé pour l'achat d'une maison.

Selon lui, Guy Turcotte était content de l'offre faite le 15 février sur une maison à proximité de la résidence de son ex-conjointe, pour que cela soit plus facile pour les enfants, Olivier, cinq ans et Anne-Sophie, trois ans.

Le soir du double meurtre, le 20 février 2009, M. Nolet a reçu un message téléphonique de l'accusé, vers 20h30, qui l'informait qu'il ne pourrait être présent pour l'inspection de la propriété, prévue pour le lendemain, vers midi. Il lui demande d'annuler le rendez-vous ou encore de le remplacer lors de la visite.

Le message a été joué dans la salle de cour pour le jury. On y entend Guy Turcotte parler d'une voix calme et posée, s'excuser et remercier avant de raccrocher.

Nathalie Lemelin travaillait à l'hôpital avec l'accusé, et était de service avec lui le 20 février.

Cette journée-là, une nouvelle salle de soins avait été installée et Mme Lemelin l'avait montrée à Guy Turcotte qui s'est dit content de l'organisation.

Elle dit n'avoir rien remarqué de spécial, qu'il était «normal, comme d'habitude».

Le procès de l'ex-cardiologue pour meurtre prémédité se poursuit au palais de Justice de Saint-Jérôme.