Les Canadiens qui ont été combattre pour des mouvements terroristes à l'étranger peuvent être réhabilités, soutient un spécialiste de la question.

Lorne Dawson, un professeur de sociologie de l'Université de Waterloo, en Ontario, dit que ceux qui reviennent dans leur pays sont souvent traumatisés ou désabusés par leur expérience. Ils croient avoir rempli leur devoir en allant défendre des terres musulmanes et veulent revenir à une vie plus normale.

M. Dawson, qui est aussi un directeur de projet pour le Canadian Network for Research on Terrorism, Security and Society (TSAS), ajoute que la réhabilitation nécessite des efforts attentifs, mais déplore que le Canada soit lent à se doter d'une telle capacité.

Selon le renseignement canadien, il y a au moins 180 personnes ayant des liens avec le Canada qui sont soupçonnées d'avoir des activités terroristes à l'étranger.

La moitié d'entre eux se seraient rendus en Syrie ou en Irak.

M. Dawson estime qu'environ une dizaine de djihadistes sont revenus au Canada.